La Vagabonde & L'érudit {Feat. Asharok}

Chère Amie,

Encore une fois, mon insasiable curiosité m'aura conduit vers un lieu emplit de mystère. Nul doute que vous l'auriez tout autant apprécié que moi. Mais avant d'aller plus loin, laissez moi vous dire que je ne comprend guère ces habitants des îles. Je veux dire, ils ont une île magnifique et il n'y vont que lors de... réunion si j'ai bien compris ce que m'a dit le marin qui m'a emmené ici. Ah oui, d'ailleurs, parlons-en de ce marin, j'ai cru que son morceau de bois flottant n'arriverait jamais à m'amener à bon port, deux fois, j'ai cru passer par dessus bord, deux fois ! Arwen soit loué, ce n'est jamais arrivé... Mais tout de même ! Et dire qu'il a fallut que je le paye, et pour m'emmener et pour le convaincre de m'emmener. Enfin, le voyage valait le détours. Je ne compte pas partir des îles sans les avoir toutes visitées ! Toutes ! ... Sauf peut être l'île des brumes. Enfin, vous me connaissez, elle me rend curieux, mais les histoire que l'on m'a raconté à son sujet aiguise ma curiosité autant qu'elles attisent ma méfiance. Ceci dit, même si je ne m'y rend pas, il sera bon dans parler dans mon Encyclopédie. Le peuple d'ici à l'air beaucoup trop marqué par ce qui s'y trouve pour simplement passé à côté.

Enfin, bref, je parle de l'île au brume et je m'écarte dangereusement du sujet principal de cette lettre ! Donc... Oh ! Et je me rend compte que je n'ai même pas nommé cette fameuse île ! Il s'agit de l'île de Jacata. Enfin, bref. J'ai entendu des tas d'histoire sur cette île et je voulais la découvrir par moi même.

Donc, une fois descendu de la coque de noix qui m'avait conduit sur place j'ai dû... Argh... Payer de nouveau mon passeur pour qu'il daigne revenir me chercher dans quelques heures. ... Ma pauvre bourse... Elle se vide beaucoup rapidement pour moi. Mais peut être mon sacrifice allait-il être récompensé ! Après tout, j'avais entendu parlé de lieux abandonnés aussi sacrés qu'étranges. Qu'est-ce que quelque pièces face au savoir que j'allais découvrir en ce lieu ?

Mes pas me conduisirent vers un bâtiment tristement délabré. ... Honnêtement, je n'ai aucune idée de ce qu'il était. Je veux dire, les gens d'ici parle de légendes étranges sur ses ruines. Un lieux sacré qu'il valait mieux évité. Un frisson glacé me parcouru l'échine en arrivant devant l'entrée... Et malgré ma curiosité que vous savez sans borne, je fis un pas en arrière, et un deuxième. Pour une raison étrange, je sentais qu'il valait mieux ne pas trainer ici. Pourquoi ? Comment ? Aucune idée. Un vieil instinct animal, draconique peut être... Ou alors les rumeurs sur ce lieux m'étaient montés à la tête.

Toujours est-il qu'en reculant, je fis un faux mouvement et basculai en arrière pour atterrir sur mon arrière train, créant un son... Significatif, oserais-je dire ? Un grand boom à en réveiller un mort.

En toute honnêteté, j'aurais pu me passer de l'évènement fâcheux qui s'en suivit. Une femme sorti du bâtiment, avec élégance et agilité, certes, mais également me pointant une flèche sur le torse. Et, comme tout à chacun, je n'apprécie guère que l'on tente d'attenté à ma vie, encore moins lorsqu'il n'y a aucune raison de le faire. Si ma maladresse précédente à pu vous sembler familière et vous rappeler des souvenir, ma réaction face à cette agression, elle vous sera parfaitement étrangère.

Je ne savais trop que faire dans cette situation, mais mes idée vont vites, au moins autant qu'un cheval au galop. Je n'appréciais guère les gens qui faisait parlé inutilement leur armes, qui les sortaient à tout bout de champ comme pour les exhiber. Il n'y a rien de courageux ou d’héroïque à se cacher derrière une lame sous prétexte que ce que l'on a en face de nous est un inconnu. C'est simplement lâche. Alors, même s'il eut sans doute été plus prudent de rester dans les clous et de répondre, ma langue se fit sifflante tel un serpent.

- Par Arwen ! Quelle folie vous habite ?!

Très chère. J'ai dit que mes idées vont vite, pas qu'elle sont bonnes. La prudence, pourtant si chère à mon cœur, semblait m'avoir quitté. Il faut dire, que mon calme était mit à rude épreuve, autant parce qu'on me menacé que parce qu'on menacé de souiller de sang un lieux à l'aura si sacré.

- Manquez-vous donc de tenue à ce point pour menacer de la sorte un chercheur ? Souhaitez vous donc souiller aussi paisible endroit avec mon sang et votre sauvagerie ?!

Mon ton n'était agressif, malgré ma mâchoire claquante. Tout au plus, il était indigné. Je poussais ensuite un soupir las, m'asseyant plus confortablement.

- Je ne suis pas Homme à plier sous la menace de quelqu'un se terrant derrière une arme comme un rat dans son trou. Je répondrais volontiers à vos questions, pourvu qu'il s'agisse d'une conversation, pas d'un interrogatoire.

Voyez vous très chère, je crois que c'est à cet instant précis que je me suis rendu compte qu'il valait mieux que j'arrête de parler. Mais le pari était lancé, le bluff aussi. Ma langue était allé plus vite que ma tête, il ne me restait qu'à espérer que la sentence pour pareille outrage ne soit pas trop douloureuse.

Le mince ricanement de mon interlocutrice m'agaça plus que de raisons. Tout comme ses mots et ses actes. Je me serais bien passé, par exemple des quatre flèches qui me frôlèrent. Arwen soit loué, j'ai la peau suffisamment dure pour ne pas souffrir du baisé d'une flèche, mais tout de même, que souhaitait-elle prouver ? Qu'elle savait se servir d'un arc ? La belle affaire, dans notre monde, savoir se servir d'une arme est d'une banalité. Ou alors, elle avait essayé de me tuer mais était d'une incompétence telle qu'elle ne pouvait même pas me toucher à bout portant. ... J'en conviens, cette deuxième possibilité me semble fort improbable. L'acte me cloua le bec l'espace d'un instant, je fermais les yeux, croyant ma dernière heure venue. ... Mais comme ce ne fut guère le cas, je repris de plus belle, les sourcils froncés.

- Si les gens ouvraient plus leur bouche, comme vous dîtes, et utilisez leurs langues plus que leurs armes, le monde seraient un endroit bien plus paisible. Alors oui, j'ai eu raison.

Refusant d'un geste la main tendu, je tâchais de me relever par mes propres moyens. Le spectacle devait être des plus grotesque, mais je préférais cette humiliation à l'idée de saisir la main d'une personne décochant des flèches pour son bon plaisir.

- "Que faites-vous, ici".

La corrigeais-je rapidement en époussetant ma tenue. J'en conviens que la politesse n'était pas son fort, mais elle pouvait tout de même faire un effort. Bien que j'aurais voulu faire part de cette pensé à haute voix, ma prudence, sans doute rappelé à l'ordre par les quatre flèches, m'en empêcha.

- J'étudie, voilà ce que je fais. Et vous, puis-je savoir quelle sombre histoire vous amène en ces lieux pour craindre une attaque ou une tentative de meurtre ?

A moins qu'elle ne soit simplement paranoïaque. Un bien triste sort si vous voulez mon avis, de craindre à ce point le monde extérieur.

Notre discussion ne s'améliora guère. Ou alors si, de très peu, soyons positifs, au moins son arme n'était-elle plus pointée sur moi et je me sentais plus libre de mes mouvements. Néanmois, la première phrase de la jeune femme me fit souffler avec, je dois l'admettre, un certains mépris que vous, très chère, ne me connaissez guère. J'en suis moi-même un peu honteux, aussi ai-je toujours préféré vous l'épargner. Mais pas là. Mâchoire claquante, je lui fis remarquer d'un ton cinglant.

- Au cas où cela aurez échappé à votre fantastique sens de l'observation, "au début", vous aviez une arme pointé sur moi. J'avais autre chose en tête que votre manque flagrant de politesse !

Mais soit, inutile de se fatiguer davantage. Il est vain d'apprendre la politesse aux animaux, pourtant je suis certain que j'aurais eu plus de succès à l'enseigner à un mouton qu'à cette inconnue.

La suite de son discours, en revanche, attira l'attention du chercheur qui était en moi. Son peuple décimé ? Quel peuple ? Qui étaient-ils ? D'où venaient-ils ? Quelles étaient leurs coutumes, leur mode de vie ? Et pourquoi avaient-ils disparus ? Les livres me semblaient soudain d'un bien piètre intérêt, quand bien même la voyageuse semblait compter sur eux pour en savoir plus. Je la fixais quelques secondes, tâchant de reprendre contenance et d'oublier le fâcheux épisode de notre rencontre. Je voulais des réponses. Mais pour ça, encore fallait-il que je répondes à ses questions.

- J'étudie les gens, les peuples, leurs croyances, leurs mythes, leurs légendes, leur mode de vie, leur spécialité culinaire. Bref, tout ce qui fait qu'une communauté est une communauté. J'ai entendu dire que ce lieux était emprunt d'Histoire pour les habitant de ces îles, alors je suis venu.

Dis-je en indiquant vaguement les ruines. Je n'avais pas eu le courage d'y rentrer et savoir qu'elles étaient probablement protégées par des esprits me faisait renoncer à toutes tentatives d'exploration.

- Ceci étant dit, je ne m'attendais guère à pareille rencontre. Mais même si elle a mal commencé, peut être pouvons nous la poursuivre sous de meilleurs auspices. Si ce n'est pas trop indiscret, puis-je en savoir plus sur votre peuple ?

Autant être honnête, la jeune femme me paraissait humaine. Enfin, Elfique me semblait plus juste au vue des oreilles perçant sa capuche. Certes elle était pâle comme si elle avait vu un fantôme, mais au delà de ça... Je n'avais pas souvenir d'avoir entendu parlé d'elfes décimés. A moins bien sur qu'il s'agisse d'un peuple d'elfe particulier, trop isolé pour que j'en ai eu des retours, ou bien d'un village particulier et dans ce cas là, ça ne devait pas avoir fait du bruit jusqu'à chez nous. En tout cas, si cette jeune femme avait bel et bien perdu son peuple, elle avait au moins réussit à sauver sa vie. C'était peu, mais c'était déjà cela.

Je compris bien vite qu'espérer le minimum syndical de politesse de la part de cette... rustre, pour ne pas dire autre chose, était une perte de temps. Soit. J'allais faire avec. Comme vous le savez, chère amie, je suis capable de supporter beaucoup, pour peu que j'apprenne ce que je désire. Et pour le coup, j'appris des choses ! Pas assez à mon gout, hélas. Cela semblait bien flou.

Donc, la jeune femme appartenait à une tribu elfique des Îles Smaragdites mais elle était incapable de dire ce qui aurait pu être leur particularité. Une première déception. Par la suite, elle expliqua s'être réveillé, encerclée par la mort. La pauvre devait avoir tout perdu... Mais à cause de quoi ? Elle même semblait l'ignorait. Ou alors elle ne souhaitait simplement pas me le dire. Cependant, au vue de ses paroles, elle semblait être surtout amnésique, ne se rappelant que de son nom et celui de son arme. Par Arwen, qui donc nomme une arme ? Nommé un bateau passe encore, mais une arme ? Il ne s'agit ni d'un jouet, ni d'un objet utile, c'est un fardeau qui n'apporte que la mort. Mais je n'avais ni l'envie, ni le temps de lui faire part de mon... Disons, mépris. La dernière phrase de... heu... Morwën, semblait-il ? Bref, sa dernière phrase, mit un peu de temps à me monter au cerveau.

- Si vous êtes morte il y a...

Mais lorsqu'elle y monta, je vous prie de me croire que ma réaction ne se fit pas attendre !

- Vous êtes morte ?!

Je fis un bond en arrière, les bras croisés devant moi en signe de terreur. Ma chère, je suppose que vous et moi sommes d'accord pour dire que, en théorie, les morts sont... et bien, morts. Ils ne se relèvent pas, ne se baladent pas dans nos rues et ne parlent pas. Alors vous imaginez bien que je n'étais guère plus à mon aise dans cette conversation avec... une morte.

Vous savez très chère, j'ai des fois la désagréable impression que plus certaines personnes parlent, plus je meurs d'envie de leur enfoncer la tête dans le sol. Je suppose que c'est la croix que je dois porter pour être un lettré dans ce monde cruellement barbare. Enfin bref. En tout cas, c'était ce que je ressentais à l'égard de Morwën. Traduisant mon agacement, ma mâchoire claqua violemment dans l'air.

- Mais, mais par Arwen ! Allez-vous vous taire à la fin ?!

Je n'ai jamais eu du guerrier que la taille mais en cette instant, j'avais l'impression d'avoir prit le même ton que mon père lorsqu'il essayait de m'entrainer au combat. Autoritaire, cinglant... Autant de choses qui ne me définissaient guère.

- Si vous ne voulez pas faire preuve d'un minimum de courtoisie, ayez au moins la politesse d'arrêter de me parler comme à un idiot ! Je n'ai pas peur pour ma vie ou n'importe laquelle des fadaises que vous avez prononcer ! Mais si vous êtes morte, je veux dire, vraiment morte... !

Je me mis à agiter les bras, marquant de la sorte mon incompréhension... Et mon impossibilité à finir cette phrase aussi.

- Et puis comment ça, qu'est-ce qu'il y a de surprenant ?! Ma réaction est la réaction normal de n'importe quelle personne vivante censée faisant face à un cadavre parlant ! Mais bien sûre, vous ne pouvez pas le savoir, vous n'êtes apparemment ni vivante, ni censée !

Ma mâchoire claqua de nouveau... Et puis je me mis à tourner en rond, sans m'arrêter. Marmonnant mes pensées à haute voix.

- Non, non, non, non... C'est impossible. Les morts ne peuvent pas se relever, ce sont des légendes, ce n'est pas...

Plus j'y pensais, plus cela me paraissait improbable. Je veux dire, après réflexion j'avais déjà entendu parlé de créature mort vivante, ce qui pour ma défense, pouvait expliquer ma crédulité face à l'histoire de cette femme. Tenez, les Draugrs par exemple, j'avais déjà lu des choses sur eux. Mais pour  être tout à fait honnête, je ne les avais jamais vraiment considéré comme des morts revenus à la vie, cela me semblait trop improbable. Il me semblait bien plus logique qu'il s'agisse d'une espèce à part entière, qui certes aurait une apparence cadavérique mais qui n'étaient pas mort puis revenu. Pour moi, ce dernier point ne s'apparentait qu'à une légende entourant ces créatures. Tout comme la nécromancie, l'existence d'une force permettant de ramener les morts n'était à mes yeux que fadaises. Et si j'avais tort et bien... Je ne vais pas vous mentir très chère, je trouve ça effrayant. Parce que, si les morts reviennent à la vie, qu'en est-il du repos de l'âme ? Qu'est-ce qui fait que certains reviennent uniquement animés de pulsions meurtrière quand d'autres semblent très conscient ? Pourquoi ils reviennent ? Comment ? Sommes-nous tous destiné à subir le même sort ? A errer éternellement sur un monde dans lequel nous n'avons plus notre place ?

Peut être étais-je trop crédule. Peut être cette jeune femme était-elle juste en train de se payer ma tête... Mais je suis un scientifique, et en tant que tel je me dois de rester ouvert à de nouvelle possibilité tant que je n'ai pas de preuve concrète qu'elle sont fausses... Après tout, ce n'est pas parce que l'on en croit en quelque chose que cette chose est forcément vraie.

J'étais encore plongé dans mes pensées quand la jeune femme rouvrit la bouche. Pas pour dire quelque chose d'utile, cela aurait été surprendre. Je ne voyais donc pas le rapport entre l'impolitesse de mon interlocutrice et mon manque de savoir concernant son histore où les morts-vivants en général. Mais soit, comme vous le savez, je n'attends pas des idiots qu'ils aient des pensées cohérentes. Je pris soin de rester silencieux un instant, faisant les cent pas. Parlé de nouveau n'aurait rien fait que déclencher une suite d'échange les plus désagréable et si en temps normal j'apprécie les duels verbaux, en cette instant, je voulais surtout réfléchir calmement.

Si les morts pouvaient réellement se relevé... Au delà d'être terrifiant, cela mettait surtout en valeur la possibilité d'avoir des réponses que je n'aurais jamais cru possible. ... Mais pour ça, encore fallait-il trouver un mort en état de répondre. Je posais un instant mes yeux sur la jeune femme. Comment avait-elle dit qu'elle s'appelait déjà... ? Morwën me semblait-il ? Mmmh. L'idée ne me plaisait guère mais je n'avais pas d'autre option sur le moment. Et bien soit. Pour le bien de la culture et de la science, je mettrais mon orgueil de côté.

- Il est vrai que je manque cruellement d'information à ce sujet. Néanmoins, peut être pouvez vous remédier à ce problème.

Je replaçais rapidement mes lunettes sur mon nez avant de sortir un carnet de ma besace et de commencer à gribouiller quelques mots dessus.

- Comme je vous l'ai dit, je suis un chercheur et j'ai une encyclopédie à rédiger. Encyclopédie qui ne sera jamais complète si je ne mentionne pas l'existence d'être revenue à la vie dans certaines espèces.

Comme j'avais toujours considéré les "morts-vivants" comme une espèce à part, j'avais prévu de leur consacrer un chapitre entier. Mais au vue de mes plus récente découverte, certains mort-vivants étaient bel et bien les morts d'une espèce, en l’occurrence elfique, qui s'était relevé. Et dans ce cas, il faudrait que je les mentionne dans le bon chapitre. Mais du coup, à quel moment dois-je considéré qu'il s'agit d'une autre espèce et à quel moment s'agit-il d'une insulte aux lois de la nature ? Argh... Les classifications, c'est toujours compliqué pour rien, si vous saviez très chère. Enfin, pour pas grand chose, disons que c'est une simplification qui peut permettre de se poser des questions intéressante comme par exemple, qu'est-ce qui fait qu'une espèce est une espèce ? C'est comme ces gens qui ont une étrange théorie sur le fait que les espèces évoluent avec le temps, étrange mais fascinante bien que je n'ai jamais eu le temps de m'y pencher, dans leur théorie, à partir de quand une espèce change-t-elle assez pour avoir un autre nom. Bref, je m'égare, tout ça pour dire que la classification scientifique c'est un nom qu'on met sur les choses mais qui n'a aucune réelle valeur dans la nature, c'est juste qu'on range les choses dans les petites cases pour y voir plus clair, des fois on les force à rentrer même et... Et pourquoi je me suis mis à parler de ça moi ? Bref !

- Comme vous pouvez vous en douter vu le nom, mon travail consiste à chercher des réponses. Et mon domaine d'expertise, c'est les gens.

Dis-je en posant une main sur mon buste.

- Voilà ce que je vous propose : si cela vous intéresse, je pourrais vous aider à en apprendre plus sur votre passé avant votre... Heu, disons, passage de l'autre côté. En échange, vous acceptez de répondre à mes questions. Qu'en dites-vous ?

La vérité, c'est que je comptais faire des recherche sur le clan qu'elle avait mentionné dans tout les cas. Mais, eh, elle n'avais pas forcement besoin de savoir ce détail.