Culte d'Arwen et les Anciens Dieux du Royaume

Arwen, le dieu/déesse Unique et créateur/trice de toutes choses.
Arwen représente l’équilibre dans lequel croit le peuple du Sud. Pour toute chose, il existe son contraire. Le Bien, le Mal. L’Amour, la Haine. Le jour, la nuit, Le Bonheur, le Malheur, le Saint et le Païen.

Il est strictement interdit de représenter cette divinité, seul le symbole religieux visible ci-après est toléré. Il s'agit de trois branches dans un cercle, chacune surplombée d'un rond. Celles sur les bords représentent les opposés, et celle au centre marque le juste milieu que tout à chacun doit essayer d'atteindre. Le point est alors un but, un objectif, et la branche le chemin, d'où l'expression pour parler de la bonne voie à suivre : Le Droit Chemin.

La religion arweniste se pratique autant en privé que dans des temples dédiés, et certaines fêtes permettent de rassembler toutes les couches de la population. Très réglée, cette religion possède un livre saint, l'Oraid, et chaque village possédant son église, il est très mal vu de ne pas s'y rendre et de ne pas se montrer pieux. Cette religion est une religion d'état et le clergé a une forte influence politique, ses grandes figures valent autant que des nobles, bien sûr il serait juste de nommer de même son inquisition.

Mais au delà de cette apparence répressive, les Arwenistes se veulent aimants les uns envers les autres, charitables, et équilibrés. Des valeurs saines et bonnes côtoient d'autres plus discutables comme le rejet des étrangers, ou la haine des créatures aux facultés surhumaines, qui osent défier Arwen en se montrant si différents de la création la plus parfaite, équilibrée et semblable à elle/lui : l'Homme.

Malgré la suprématie de la religion Arweniste - la seule autorisée et liée au pouvoir - subsistent quelques divinités païennes dans l'esprit de certaines personnes du Bas-Sud, ou chez les petites gens peu éduquées et de ce fait plus instruites oralement que dans les livres saints. Bien qu'elles ne soient pas reconnues, elles sont parfois utilisées en tant que figures de proue du refus de la religion Arweniste, que ce soit auprès des superstitieux des îles de Rhum-Sec, ou chez les créatures no-humaines de la Forêt Esmeralde.

• Nyx, ancienne déesse de la Nuit, de la tromperie et de la magie. Malgré cette appellation, elle était considérée comme une divinité neutre, capable d'aider ses fidèles autant qu'elle pouvait punir ceux dont le comportement lui déplaisait.
Elle était également autrefois considérée comme une divinité sensuelle, liée au plaisir et au mariage, mais à la naissance de son fils, Hécatos, ces responsabilités ont été transmises à sa descendance.

• Hécatos, fils de Nyx, il est l’ancien dieu du plaisir, de la luxure, des amours interdits et des secrets. Il était également le protecteur des amoureux transis, de ceux dont la sexualité était qualifiée de non naturelle, et on le priait souvent pour les mariages ou pour aider à la conception d'un enfant. Dieu naturellement taquin, on raconte qu'il est à l'origine des coups de foudre et que rien ne peut arrêter le désir qu'il instaure entre deux personnes.

• Charo, ancien dieu du passage. Il représente à la fois le passage du temps car il est celui qui amène les différentes saisons, mais aussi le passage de vie à trépas car il conduit dans son sillage les âmes des défunts. C’est un dieu sage, mais qui recherche l’équilibre. Beaucoup considèrent que la religion arweniste a énormément repris des traits de Charo pour établir l'aspect philosophique de leur divinité.

• Laïa’ssa, ancienne déesse des mers, des océans, des rivières et des cours d’eau de manière générale. C’est une déesse maternelle, à la fois douce comme le clapotis d’une vague et redoutable telle la tempête. Elle est également connue pour être une grande magicienne. Nombre de peuples aquatiques se réclament descendants de Laïa’ssa, mais il n’existe aucune preuve à ce jour.

• Ethraël, ancien dieu qui gouvernait les cieux. Il est le premier fils de Laïa’ssa, mais le destin voulut qu’il naisse avec un corps chétif et malade. La déesse implora Charo de sa sagesse, et celui-ci lui offrit un choix : garder son fils près d’elle mais sans possible amélioration de son état, ou le lui confier à tout jamais. Laïa’ssa accepta d’abandonner Ethraël, et Charo, après lui avoir offert un corps plus robuste, le plaça dans le ciel, sans la possibilité de redescendre. On raconte que la pluie sont les larmes d’Ethraël, qui pleure l’absence de sa mère, alors que les cyclones sont les rares moments où les deux osent se frôler.